La préparation de la plume

1

Dans la tradition de l’écriture tibétaine et sanskrite, la plume est en bambou. Dans une pièce de bambou très grosse, on peut tailler plusieurs plumes. Le couteau qui sert à tailler le bambou est donc aussi très important. Il doit être parfaitement affuté pour effectuer une excellente coupe. Dans le cas contraire, le résultat sera médiocre. Le bambou également sera de bonne qualité, c’est-à-dire le plus dur possible. Une plume de bambou mou sera de piètre qualité. La fabrication de la plume recquiert une certaine expérience. La qualité de la calligraphie dépend celle de la plume.

2La coupe est différente selon si l’on écrit du sanskrit ou du tibétain, des majuscules ou des minuscules. La plume ci-dessus est destinée au sanskrit : le côté droit est largement entaillé de biais. Cette coupe est destinée au tibétain pour les lettres minuscules. En effet, le côté droit est légèrement taillé de biais.

3Une coupe de plume pour les lettres majuscules tibétaines : le côté gauche est légèrement taillé de biais. La face arrière de la plume a été creusée pour permettre d’avoir un réservoir d’encre qui remplit quand on plonge la plume dans l’encrier. Le réservoir se coupe avant l’entaille centrale.

4